samedi 10 septembre 2011

Le rouge s'est déchiré ...



Y-a-t-il une justesse de l'inexplicable ? Je l'ignore et à dire vrai , cela a-t-il une importance, la poésie est intenable peut-être mais alors comme ces invisibles et visibles qui nous prennent au dépourvu emportant tout sur leur passage ou laissant tout en un illusoire ordre ... car elle se moque bien des modèles et des calculs ... elle est brutale oui dans son impérieuse expression, elle ne laisse de répit - et encore - que lorsqu'elle a pu, maladroitement, en inachevé se déposer un peu ... oh, ce n'est pas la poésie ou la création qui sont maladroites mais bien notre incapacité à la dire dans son ampleur ... dans son minimalisme ... dans sa fraîcheur ou son ennui ... ceci n'étant pas un essai de définition mais plutôt un état d'âme, là, à l'instant ... et si demain ou dans 5 minutes ou dans 5 secondes, je devais écrire le contraire, peu importe car la poésie, la création se moquent bien des cohérences, elles ont cette liberté des paradoxes et des contraires et c'est peut-être là, dans la frange même de ces risques qu'elle commence à palpiter, à se dire authentiquement ... Je dirais que la poésie, la création sont l'Art du risque et des contradictions , l'Art d'aller au coeur même de ses sentiments et d'oser l'ouverture à l'autre, cet autre soit-il nous même, le lecteur ou le rien, l'invisible ...


2 commentaires:

  1. Il est vrai qu'il y a un certain temps déjà que nous nous sommes croisés, ici ou ailleurs. Je deviens, pour ma part, assez paresseux et l'écran me fatigue les yeux...

    Toujours est-il que le plaisir reste entier de me retrouver en tes pages.

    L'instant n'est-il pas l'essence même de la poésie ? C'est en lui qu'elle trouve sa source.

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  2. La cohérence, que j'ai beaucoup pratiquée à une certaine époque est très ennuyeuse et un vrai poison pour la poésie. Je t'embrasse amie.

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