dimanche 27 décembre 2009

L'Homme et son double ...


" Le portrait avait été comme sa conscience.
Oui, il avait été sa conscience.
Il le détruirait.
"

Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde











samedi 19 décembre 2009

Fascination de nuit ...

La nuit s'est étendue à bord du Kaïkan ...
J'écoute Bohren und der Club of Gore dans cette éternité volée de création ...
L'Homme de peinture s'est endormi au passage du seuil
Il cède sa place à l'homme de l'ombre ..
La nuit est de Fascination des aveugles ...
J'y entre avec délectation ...
Sur le pont du Kaïkan j'arpente les espaces muets ...
Les repères engloutis musent d'autres chants ...
J'aiguise mon écoute et me retrouve nez à nez avec ce visage ressuscité ...
Il ne parle pas, il ne murmure rien, tout entier à l' observation de son être intérieur ...
Je le suis alors en méandres crâniens et découvre enfin ma propre voûte ...
Reflet éblouissant des Cieux descendus sous Mer ...







Le tableau s'étonne de ce feu mouillé ...


Au sein même du jardin des eaux tumultueuses,
l'Homme endormi passait le seuil ...
Le tableau s'étonne de ce feu mouillé ...
Eclat flamboyant aux affres d'un rêve ...
Ici, rien n' est jamais prémédité ...
Ici, rien n' est jamais pareil ...
Les gestes s'échappent des doigts et imposent leur force ...
Là où je rêvais de douceur naissent des éclats vermillons ...
La couleur en appelle une autre ...
A la lueur d'une ampoule électrique les échos plongent en union ...
L'aube accouche de cette rencontre insolite ...
Tragédie fabuleuse d'une semi conscience ...
Le jour renaît et l'Homme songe ...
Il reprend force pour entrer plus encore aux grottes de l'oubli ...
Cette nuit, il osera ... il osera et j' l'accompagnerai silencieuse ...
Je guette ses soubresauts ...
Je l' entends respirer ...
Je le vois sursauter ...
Soubresauts secrets aux paupières éteintes ...
Il me dira les images englouties ?
Et cet homme - là sera de la romance apnée ...
Les gisants reprennent vie le temps d'une rencontre à l' écume de pierres qui se poussièrent ...
Les lances des tours mourantes tendent un dernier baiser au ciel ...
Et l'infini des sphères plonge aux abysses d'une mer vibrante ...
Cette nuit il osera et je serai à ses côtés ...


vendredi 18 décembre 2009

Rencontre aux parois d'une nuit blanche ...


Il y aura le flou des nuits et la surprise des lendemains ...
Ma main n' étant plus ma main et la matière se suffisant de sa propre exigence ...

mardi 1 décembre 2009

Il est aux cieux ...

Il est aux cieux des envolées solitaires ...
Il est aux cieux des envolées de complémentarités ...

L'envol en devient Solaire ...
Et l " it " retranché retrouve inversé une place de roi en altitude ...
S'élargissent alors les ailes en amplitude retrouvée ...
L' espace n' est plus alors d'inaccessible mais bien bien de déploiement ...
Et j' augure des opéras inventés ...
Et j' augure alors des tableaux échos ...
Et j' augure encore des regards et des silences complices ...
Envols de liberté aux minuits des mondes ...
Là où la musique retrouve sa Vérité et son inventivité ...
Là où les couleurs osent des rencontres inattendues et audacieuses ...
Là où les voix épousent et amplifient la source ...
Ballets d'harmoniques aux bras des Hiérarchies ...
Ballets de poésie aux coeurs des Hommes ...
Ballets de Cristal aux songes des enfants ...
Ballets frémissants aux ventres des Amants ...
Ballets enlacés aux bras amoureux ...



vendredi 27 novembre 2009

La musique ...




Le vaisseau a rendu l'âme ...
Me voici sur une nouvelle embarcation ...
Je continue ma vie d' artiste ...
Sous les doigts et à la voix d'un musicien s'est réveillé l'Amour ...
Welcome on board ...


Pour toi Bel Homme ...





Tu es venu sur la pointe des pieds ...




Tu es venu sur la pointe des pieds, porteur de mélodies et d'azur ,,,
Doucement, poussières cobalt d'infini se sont mélées aux effluves déposées ,,,
Danse sensuelle d'indigo aux parois des espoirs endormis ,,,
Eveil dense aux frontières d'un cobalt assoupi ,,,
Les paupières peu à peu se décillent des prisons d'hypothétiques ,,,
Et depuis cet espace temps révélé, je vole à nouveau toutes ailes déployées ,,,
J'ose à nouveau l'envergure des destinées inconnues ,,,
La voix endormie des aèdes muselés émerge peu à peu ,,,
Et j'ose à nouveau les chants d'audace épanouie ,,,
Je m'élève lentement aux cieux des possibles incarnés ,,,
Je, Tu , Nous ,,,
Vols de concert aux bras - ténèbres des nuits redécouvertes ,,,
Mélodies déposées aux pieds de cathédrale ,,,
La cité depuis sourit au souvenir de nos déambulations enlacées ,,,
Tu es venu doucement sur la pointe des pieds ,,,
Tes mélopées gestations en promesses de tableaux subtils ,,,
Je, Tu, Nous ,,,
Esquisses dialogues des réciprocités créatrices ,,,
Complémentarités divulguées aux présences d'essences intimes ,,,
Et je vole mon Amour en chants libérés ,,,
Tu es venu doucement sur la pointe des pieds ,,,
Petit poucet aux ponctuations multiples ,,,
Points de suspension à l'ouverture dévoilée, points d'exclamation aux simples des secondes ,,, points de résonnance aux caresses en effeurement ,,,
Points de rêves qui se disent en expansion ,,,
Le point d'interrogation se retourne et sourit aux certitudes ,,,
Les mélodies disent la pleine acceptation de toutes nos facettes ,,,
Et j'ose croire enfin à cet Amour rêvé ,,,
Trésor enfoui à l'intimité des petites filles idéalistes ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et depuis nos premiers échanges, je sais que je t'attendais ,,,
Nous nous sommes reconnus avant même de nous voir ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et tu m'emplis d'un bonheur inespéré ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et ne t'es pas enfui ,,,
Je t'aime en ta belle présence, je t'aime pour cette tendresse partagée, je t'aime en cette mélancolie délicate qui habite tes notes de musiques , je t'aime pour la délicatesse de ton être ,,,
Le Kaïkan continue sa route en complicité de voiles déployées ,,,
Il est aux cieux des promesses qui osent le Nous ,,,
Je t'aime en densité et dépose ici cette missive azurée ,,,