dimanche 21 novembre 2010

Un dimanche pas comme les autres ...


Je reprends le carnet de bord ...
Il se nourrit du temps et des salins ...
Les fonds de page s'éveillent au fil des ans des échos intérieurs, plus sombres ou plus clairs ...
Quête infinie du fram ...
Hommes égarés aux griffes de glace et de solitude ...
La solitude dans l'immaculé des glaces résonne comme une tragédie ...
Où es - tu, compositeur aux mains liées ?
Les symphonies résonnent dans ta tête et te rendent muet au monde ...
J'erre aux interrogations de mon âme et j' ai peur ...
Peur de ce silence et de cette incertitude ...
Le carnet de bord ce jour résonnera du sel de larmes d'attente ...
Le candélabre se pare de givre et j'ai froid ...
Flammes de carmin aux larmes de sang ...
Flammes de cyan à la noblesse des veines ...
Flammes de soleil aux fils ténus d'espérance ...
Une cathédrale de glace en rideau de scène ...
Chante, chante, chante , défroisse les sillons de vie ...
Chante, chante, chante, dénude donc ces carcans du passé ...
Chante, chante, chante, où que tu sois et libère ces opéras qui sommeillent en toi ...
Où que tu sois, ici, ailleurs autre part ...
Chante, chante, chante, chef d'orchestre de ces rêves avortés qui t'étranglent ...
La virginité des banquises n'a que faire des lambeaux du passé ...
Ose la catharsis de ces fantômes et offre au monde ce chant mélancolique des victoires pudiques ...
Je tends l'oreille ...
Une note, 2 notes, oui, violoncelle, violons, percussions, voix , contrebasse ...
Les Pôles s'éveillent d'une sombre léthargie ...
Aurores boréales aux revenants du fram ...
Le sculpteur d'os sourit à se mirer dans l'ambre des lumières ...
Le peintre des cristaux s'émerveille de cette palette ennoblie ...
Le poète rêve aux crissements des rimes et des vers ...
Musiciens, compositeur et chef d'orchestre respirent à fendre poumons à cette aube nouvelle ...
Elle, rassurée, pose un baume à la peur qui s'éloigne ...
...


jeudi 11 novembre 2010

Entre isolement et solitude ...


Jeudi 19 h 03 …
La sérénité réside au plus profond de soi …
Troublantes secondes éphémères …
Catharsis poétique en autobiographie …
Et une petite phrase d’Aristote
« Nous voyons ces mêmes personnes, quand elles ont eu recours aux mélodies qui transportent l’âme hors d’elle-même, remises d’aplomb comme si elles avaient pris un remède et une purgation. C’est à ce même traitement dès lors que doivent être nécessairement soumis à la fois ceux qui sont enclins à la pitié et ceux qui sont enclins à la terreur, et tous les autres qui, d’une façon générale, sont sous l’empire d’une émotion quelconque pour autant qu’il y a en chacun d’eux tendance à de telles émotions, et pour tous il se produit une certaine purgation et un allégement accompagné de plaisir. Or, c’est de la même façon aussi que les mélodies purgatrices procurent à l’homme une joie inoffensive. »
Ce sont assez paradoxalement des chants hindous qui m’y mènent ce soir …