lundi 20 septembre 2010

Kairos ... A Pablo Pélaez ...

Nuit solitaire au coeur de cathédrale ...
En solitaire ?
Pas tout à fait, j' ai rendez-vous aux " Gotas del Tiempo"
La nuit en cathédrale se moque bien de l'urgence ...
Caresses mélodiques au corps libéré ...
Ne jamais oublier que nous sommes vivants et que même les larmes asséchées d'Odin aiment à renaître aux attentions minimalistes ...
Caresses mélancoliques aux corps fatigués ...
Il est sur terre des mélodies qui vous transportent hors du temps ...
Et le corps même devient touches blanches et noires ...
Chaque centimètre de peau se met à vibrer aux envols des notes ...
"L'obsession" laisse le souffle court et la passion dévore la raison ...
Oser glisser aussi en ces méandres obscurs
Cette obscurité - là a la saveur des étreintes désespérées ...
Plier l'échine et en jouir ...
"L'éclipse de lune" s'ose aux couleurs assoupies des vitraux ...
La paix se repend des outrages ...
Caresses de pluie en baume d' écorchures sauvages ...
Note à note, la caresse ose les sentiers inconnus, ceux-là même que la méfiance cachait ...
Doucement, le coeur s'aventure à quelques battements en apnée ...
Le souffle retient encore son envol ...
La mélodie le réveille d'une torpeur de parade ...
L'invitation est de caresses pudiques et d'audaces publiques ...
La solitude alors épouse le son ...
La danse se fait lente aux mélancolies ressuscitées ...
Fragments de temps qui inondent la tendresse des amants de passage ...
Délicatesse épanouie d'une âme qui ose à nouveau l'éveil à la vie ...
Il est au coeur des cathédrales des mélodies de vie ...
Pablo Pélaez en est cette nuit l'invisible créateur ...
Il est au coeur des cathédrales des mélodies qui ressuscitent et invitent à l'Amour épique ...
Et que dansent les amants du passé ...
Je les vois renaître aux flambeaux des cierges de miel ...
La cathédrale cette nuit revit de ces mille destinées ...
Je les regarde et je souris ...
Il est au coeur des guerrières fatiguées des mélodies qui guérissent ...
Les ailes bafouées doucement reprennent de l'ampleur ...
"La ciguena Blanca" allume de mille feux ce vaisseau en convalescence ...
Il est au coeur des cathédrales des mers inventées ...
Les vestiges du passé se relèvent de leurs entrailles ...
Une aube nouvelle décline en aurore lumineuse les affres du passé ...
Les endormis des cathédrales glissent aux parois des vestiges ...
Vertiges langoureux aux relevailles inventées ...
C'étaient de douces ondées aux amants éblouis de se retrouver après des siècles d'assoupissement ...
Les Chevaliers épiques retrouvaient les mains des courtisanes ...
"Kairos" élevait la voix mais ceux-là même qui renaissaient de leur torpeur avançaient pacifiés et déterminés ...
Le temps en cathédrale n' a plus de mesure ...
L 'Amour seul décline l'engendrement des futurs décidés ...
L'espace d'une seconde se mue en éternité ...
Caresses pacifiées aux retrouvailles d'antan ...
Et je vous jure que je les vois danser ces fantômes que l'on voulait bannis ...
Il est aux condamnés des rêves que nul ne peut briser ...
Les prélats n'ont en ces lieux aucun pouvoir, ni la logique des Hommes d'ailleurs ...
Je resterai encore en ces lieux mélodiques ...
Le silence, la nuit en cathédrale offre aux solitaires délaissés des aurores de caresses ...
Il est aux âmes romantiques des contrées inaccessibles ...
L'errance des solitaires à des parfums d'encens ...
L'encens des solitaires offre des espaces auréolés du parfums des vivants ...
Je glisserai ce soir aux "Gotas des Tiempo" et je m'endormirai aux bras des Chevaliers aimants ...
La cathédrale , la nuit a des accents de promesses ...
L'Amour n' a que faire de demi-mesure, il se nourrit d'envols et d'audaces ...
L'ennui tourne cape et les larmes de joie coulent aux joues des partisanes ...
Les religieuses la nuit ont un goût sucré ...
Nulle cure des Amours de parade ...
La Passion éveille les coeurs morts d'ennui ...
Il est aux Passions d'éternité des caresses pudiques et des aveux publics ...
La cathédrale , la nuit s'invite aux rendez-vous des Amants d'antan ...



4 commentaires:

  1. Kaïkan, chère Kaïkan,

    Il est sur terre des textes qui vous transportent hors du temps...
    Il y a sur terre, Kaïkan qui voit le beau, le grand
    Et qui donne, sans effort ?
    Une force d'or

    Ton passage sur actu TV était très traits de toi ! Merci
    Fabienne. Coppens

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  2. je m'associe à ton coup de coeur, et merci pour ce beau texte. Je te signale que l'on ne peut commenter chez toi à partir de firefox, il faut prendre un autre serveur. Je t'embrasse.

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  3. de coeur à coeur amie... de coeur à coeur dans la beauté du monde... merci

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  4. je suis venu errer au milieu de la beautée de ton blog
    besos
    tilk

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