mercredi 28 mars 2012

Il est des apocalypses déchues ...


Il est des apocalypses déchues aux livres occultés ...
Le voile brutalement se déchire, agonisant de censures induites

Et je brise le carcan des certitudes

J’offre au stylet impatient un règne de semences avortées
Les prêtresses, les mains chargées de gerbes bravent les eaux

Elles osent un monde nouveau aux ruines des cités englouties ...

Au feu des abysses se décline l’insolence des outragés

De hautes pensées au vent occupent encore mon silence

Et vous croyez que je suis muette ?

L’océan anesthésie mes œuvres et distille le serment des algues

La mémoire des gisants y grave des relents d’amertume

Et j’évapore aux vies disséminées des teintes d’incarnat

Vitrail aquatique aux enceintes prodigues

C’est aux relents d’iode aujourd’hui que j’aspire

D’écume arrachée au poitrail des baleines

D’indigo inspiré aux parois de corail

De noirceur oubliée aux ventres de pieuvres

De semences régurgitées aux gorges de seiches

Et j’arracherai au naufragé le fémur du repos

Taillerai en son sein le stylet des abysses

Je t’écrirai, Mon Amour les paroles interdites

Nourrirai de mon sang le sceau des promesses

Traduite sans recours au procès des oubliés

7 commentaires:

  1. L'amour étant ici l'idée que je me fais de l'amour en son idéel ;-))

    RépondreSupprimer
  2. Assise sur le nuage où je me suis réfugié en ce moment je pense à toi, amie.

    RépondreSupprimer
  3. La lumière revient alors j'ai une pensée d'amour pour toi.

    RépondreSupprimer
  4. Pensées du coeur vers vous deux aussi ...
    Même en silence, je reste en lien ;-))

    RépondreSupprimer
  5. Fanfan..
    Quand le géant se tait et offre à la terre son attention, il se dit des légendes secrètes...

    RépondreSupprimer