Et j' ai vu au crépuscule de la cité engloutie s'élever des choeurs d' esclaves ...
Fil à plomb plombé d'usures et d'écorchures ...
Corps délabré au parvis de vos temples de pacotille ...
Il s'élève l' homme libre et ose ce chant silencieux à l'arrogance des mortels assoupis ...
Entends - tu du lointain de tes songes rire cette bouche édentée ?
Ton corps tressaille à cette présence invisible ...
Tes nuits brossent un pays inconnu ...
L'homme veille ...
Il a l'éternité des corps mutilés ...
Il aspire un souffle vierge aux échancrures d' un plastron maculé ...
Bientôt un cri inédit enchantera les neiges d'antan ...
Une écume d'amertume inversera le cours du temps ...
Ton texte me touche en plein ventre... comme un écho à ma note du jour...où est-il ce pays de la Liberté... comme j'aimerais y croire... oui, le croire...
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma Kaïkan
Ces mots d'une sombre beauté baudelairienne me touchent profond. Je pense à toi.
RépondreSupprimerforte sensation de chaleur à la lecture... Bises
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