" C' était il y a des lunes et nous avions eu chaud .
Il me souvient des femmes qui fuyaient avec des cages d' oiseaux verts;
des infirmes qui raillaient;
et des paisibles culbutés au plus grand lac de ce pays ... ;
du prophète qui courrait derrière les palissades ...
Et tout un soir, autour des feux; on fit ranger les plus habiles de ceux-là qui
sur la flûte et le triangle savent tenir un chant.
Et les bûchers croulaient chargés de fruit humain.
Et les rois couchaient nus dans l' odeur de la mort.
Et quand l' ardeur eut délaissé les cendres fraternelles,
nous avons recueilli les os blancs que voilà,
baignant dans le vin pur "
Saint - John Perse
Ici toujours un choc... une émotion... quelque chose qui fraternise... et d'où je me sens proche...
RépondreSupprimerDouces pensées vers toi ma Kaïkan
je viens de finir "amères" ...
RépondreSupprimertes créations sont fantastiques à chaque fois je suis admiratif
besos
tilk
C'est toujours bouleversant de lire Saint John car sa poésie s'édifie sur des abîmes. Je pense à toi. Sais tu qu'on ne peux pas poster de commentaire chez toi en utilisant firefox et que même avec un autre moteur de recherche il faut ruser... Je t'embrasse.
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