dimanche 22 mai 2011
samedi 21 mai 2011
Il y a au secret des pétales ...
Transhumance d’algues déferlantes
Entends-tu à l’horizon poindre la frange sanguine ?
Cicatrice écarlate aux fronts blêmes
J’irai vierge en ce monde inversé
Y recueillerai la sève des solitudes carminées
Au retour, doucement
J’ornerai la proue d’amaryllis destituées
M’évanouirai aux draps assombris d’une nuit particulière
Tu te demanderas longtemps encore si j’étais réelle ou songe
Le souvenir se joue parfois de nos certitudes
A la paroi des coffres endormis
J’oserai la caresse rédemptrice
Les pétales, la nuit révèlent leurs secrets éphémères
Je distillerai leur parfum à tes cris de folie
Tu te demanderas en vain s’ils sont vivants ou morts
Les sens se jouent peut-être de nos habitudes
Et, passant dans la rue, tu souriras, muet aux ombres fatiguées
L’Amour seul ose les chemins de traverse
Encre rougeoyante aux versants des averses
Mots fragiles aux cœurs des âmes délivrées
dimanche 15 mai 2011
Complicité ...
Migration
Forces blêmes aux cors des temples enfouis
Hallali déambulant aux pores des peaux éteintes, déteintes, disteintes
Qui osera ce souffle réhabilité des revenants ?
Impulsion mortifiée aux parois des vaisseaux de miroirs sans tain
...J’ai la certitude ce soir d’un voyage sans retour
Que m’importent vos paraboles et vos discordes ?
Là, à la chaleur de ce cercueil de verre
J’ose la pulsion de vie
Errance à vos lendemains trop certains, magnifiés, transfigurés
J’abolis de mes sens ces regards d’indifférence
Souffle diaphane aux robes esquissées
Se battre peut-être de cette battue moyenâgeuse
Profondeur sans fond à la nuit qui offre ses draps aux amants de passage
Ivresse sans mesure à la transhumance des souffrances
Absence en subsistance à vos champs labourés
Etre
Illusion
Unicité en vos fragments
Obsession de l’humain à aimer encore et encore
Le mouchoir en poche pleure à l’enfant
Larmes apprises au détour des livres d’instants
L’inquiétude se fige à la permanence d’autrui
Liberté tapie en toile de fond
Mouvement déambulatoire aux couloirs des pinsons
Rêve indigo aux nudités orageuses
Tempête de nacre aux peaux d’ébène
Truite agonisante à l’encre des océans
Ecume saline aux sables désertés
Attirance des transhumances en omission de boussoles
J’irai insouciante à la croisée des chemins d’eau
Eau de vase blêmissante aux fontaines acidulées
Temps
Horloges rebelles à vos arithmétiques de convenance
Temps
Temps
Temps
Course lente au diapason d’un violon bulgare
L’archer quitte le métronome aux lamentations des masques de cire
Elévation sans frontière aux nappes de ficelles
Cordes distendues en frontière d’immobilité
Parcelles de cervelles en quête de quiétude superficielle
Caresses de marbre à la versification des corps
Une cendre tombe
Hymne lancinant aux sillons secrets
Le squelette se conjugue au féminin
A l’horizon d’éol délivré
Ici et maintenant en cette nuit du 6 mai 2011
F~~~K