Etroite est la rue et vaste le vaisseau ...
J'osais à peine le retournement des astres ...
Affres de vie au détour d'un destin ...
Les pierres s'ouvrirent alors délaissant l' ancien caveau ...
Il est aux Morts des Renaissances soudaines ...
Aux frontières de l 'ici et de là, j' ai posé mes rides ...
Rides de joie, de déception et de girouette ...
Le Nord n' avait de mesure, ni le Sud ni l' Ouest d'ailleurs ...
Peut-être l' Est en imposture d'être ...
L'écume a renversé l' Est offrant à ces Passions de vivre un Pays sans contours ...
Errance déstabilisée d'un avenir meilleur ...
Errance solitaire d'un coeur à rebattre ...
Le tocsin traversait les lieues en épousailles funéraires ...
Peu importait ...
Il est des rues étroites et des vaisseaux immuables ...
A l' heure du souffle ultime, j' oserai encore le rire ...
Ultime pirouette à une silhouette en cape de brume ...
Elle ira ci et là, en démesure d'elle même ...
Ample et vaste aux bras des sans fortune ...
Tremblante et dévastée aux promesses avortées ...
Libre enfin d'oser aller en errance ...
Il est aux rues étroites des destinations qui se rient des remparts ...
Aux poètes des pages sans fin ...
Aux audacieux des avenirs chantants ...
Aux romantiques des lendemains imaginaires ...
Ici, ailleurs quelque part ...