Le vent se lève, Mon Tendre Elu
La voile se tend et gonflent des ailes de transhumance,
Les naseaux des chevaux de mer soufflent à l’impatience du peintre …
La palette s’est gorgée de l’humus des feuilles souveraines …
La forêt s’invite aux gorges du Vaisseau …
Elle métamorphose nos semences et se souvient qu’en son lit nous nous sommes donnés l’un à l’autre …
Lente mutation des nudités, transmutation des visages qui se font et se défont …
Saveur des identités sans frontière et des cœurs à nu …
Étreinte nacrée
Perles en fusion
Grands livres ouverts à la devanture du monde
J'ai au corps des écumes de fougères, des éclats de terre retournée ...
Et maintenant enfin l’envergure de plus vastes contrées
Le parchemin des peaux garde en son sein les caresses de mains fébriles et curieuses de connaître …
Avides du explorer en explosions de mots d’Amour qui se disent en silence …
Seules les oreilles des arbres millénaires et des amants nouveau-nés en décryptent la langue …
Seuls les initiés au Chant des vents en décryptent l’énigme pleine
Jeu innocent d'enfants d'Amour à l'infini d’un ciel azur
Fougères en transmutation d’un requiem repoussé …
Et ce sont là chants de cales à l’encre des seiches disséquées …
Et montent les chants d'Amour aux gorges déployées ...
Ce sont champs d'aventures aux semailles imprévues ...
L'azur des yeux en noces de terres du désert
Les entrailles se souviennent ...
Gorge en offrande, en attente, en pleine ouverture à l'accueil ...
Et ce sont terres vierges, lavées aux plus pures eaux d'une oasis en réserve d'elle même ...
S’abreuver de cette eau fraiche
Se coucher au lit argileux et encore un peu froid de l’hiver qui s’éloigne
Bonheur d’il et d’elle à cette étreinte cristalline
Le chant est élévation des sens
Il est voie lactée au sein des mers délivrées
Le sel et le sucre en frémissements plus nobles encore
Le chant est dépassement de soi à la confiance des doigts qui accompagnent étonnés cette traversée ...
Tu chantes , Mon Amour, une langue orale
Elle dit les terres fissurées et les hanches de dunes …
Chaque pas de toi m’est palpitation à ce ciel transparent …
Tu m’apprends la force de poser les pieds en résistance de ces sables brûlants …
Ô sables mouvants qui épousent et résistent
C’est splendeur désertique aux cimes des plus hauts arbres …
Mène-moi Mon Amour en ces contrées que j’ignore
Sois moi guide et maître d’œuvre à la fois …
"Pendant que la marée monte
RépondreSupprimerEt que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi"
Noir Désir
Bonjour Kaikan, ah que c'est magnifique les peintures et vos mots!Je sens la transformation cosmique.
RépondreSupprimermerci!
C'est vraiment ... merveilleux!
RépondreSupprimerEdmée De Xhavée
Mieux que la Saint Valentin!
RépondreSupprimerLe vent se lève
et la voile se tend...
Superbe!
Je viens ici comme dans un monde parallèle, me réfugier, me reposer, plonger dans tes tableaux ou autres images, te lire..... Merci d'être là Kaïkan!
RépondreSupprimerDe la profondeur naissent les mots qui habitent la toile...L'un nourit l'autre,la main et le coeur dans un même élan poétique!
RépondreSupprimerJ'ai du me noyer à l'encre de tes mots, je croyais avoir mis un commentaire. C'est donc qu'il fallait lire en silence ...
RépondreSupprimer" Grands livres ouverts à la devanture du monde
RépondreSupprimerJ'ai au corps des écumes de fougères, des éclats de terre retournée ... "
J'aime ce qui transparait ici : des êtres-livres qui s'écrivent ou peuvent être lus à nu...
Amitié à toi, Kaïkan !
tu as vraiment un grand talent...
RépondreSupprimerbesos
tilk
Je me retrouve dans ce qu'écrit Maria D.
RépondreSupprimerMerci.
Une pensée ...
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