Les rayons d'astres prennent des allures de piliers de lumière
Les phasmes seuls en détiennent le secret
Ils ont la patience des anges et les arcanes des bâtisseurs
Ils oeuvrent en silence
En Amour des secondes
En écoute végétale
Au cimetière des phasmes
J'ai ouvert le grimoire des cathédrales
Et je découvre au détour des camouflages
Une éternité de vie en respir
...
...
...
Les piliers de la terre
RépondreSupprimerdes abysses du monde
jusqu'au rire du ciel
merci amie chère ... c'est si beau
" Au cimetière des phasmes
RépondreSupprimerJ'ai ouvert le grimoire des cathédrales
Et je découvre au détour des camouflages
Une éternité de vie en respir "
Ta poésie, pleine d'images ténébreuses tournées vers la lumière là-haut... et une belle année à toi, Kaïkan ! Je reprends enfin le chemin de ton site... merci d'être venue me "rechercher"... pardonne-moi mes silences ! Bises.
PS : je découvre en ce moment un magnifique roman de 1850, merveilleusement traduit : "La lettre écarlate" de Nathaniel Hawthorne... Le connais-tu ? Au fait, avais-tu bien reçu (mon) "L'été et les ombres" ? L'as-tu aimé ?
un cimetière ouvert vers le haut et le dedans... comme un lieu pour le passeur...
RépondreSupprimerc'est beau...
besos
tilk
dans le grimoire des cathédrales j'ai trouvé le secret du bonheur : partager !
RépondreSupprimerAvec de si longues pattes
RépondreSupprimermais à petites enjambées
les phasmes jouent avec l'éternité
il y a dèjà quelque temps que je suis devenu arbre... Une belle année pour toi
RépondreSupprimerPHASMES ET PHANTASMES que les poètes feignent d’inventer
RépondreSupprimerde crises en crises de douces démences
où les choses sont perçues avec leur seconde vie
où les proches reviennent nous hanter
avec leur apparence en habits blancs
brinquebalant dans la charrette de Hamlet
ou sur la rosse obstinée de Don Quichotte
La vérité aussi s'invente