Des clartés ensevelies et des rires d'enfant
J'irai légère aux pas des lendemains
Mélodies lancinantes à se rire des ans
Une brassée de roses à la pointe des reins
J'ouvrirai leur parfum à m'enivrer de mots
Rimes vierges et joyeuses
Aux bras dénudés d' étoles songeuses
Eclats d'aubes naissantes à la proue du vaisseau
...
" * Paul VERLAINE (1844-1896)
RépondreSupprimerMon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.
Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues."
À la bonne heure ce moment indécis
RépondreSupprimerquand le jour se fait nuit
qui me fait croiser l'autre voix
des littératures et des poésies
Ici bric à brac fleurs statues
Quand de l'encrier coule
mélodies par brassées
roses et reins à la proue
arbalètes des voix tues
Quant à moi bal et ruses
je me penche ce soir
sur ce pont des Martigues
où dansent des méduses…
c'est toujours
RépondreSupprimerun bonheur
de revenir dans
la maison natal
et d'y reposer
la première pierre
besos
tilk
" Se réveillent en mon âme d'antan
RépondreSupprimerDes clartés ensevelies et des rires d'enfant
J'irai légère aux pas des lendemains
Mélodies lancinantes à se rire des ans "
Bravo pour cette lumineuse poésie verlainienne, Kaïkan ! ... j'y retrouve un peu de l'âme du personnage de dessin (celui que tu viens de commenter...) et qui tient un peu de moi-même en ses aspirations et rêveries...
Les rêves toujours s'enracinent dans le réel...
Amitiés...
Amitiés...