Elle a déposé au coeur d'un passé enfoui la mémoire des amants retrouvés
Je l'ai vue cette vieille dame à la gorge nouée
J'ai entendu son cri et naître son chant
Une mélodie aux accents de vitraux de nuit
La lune jouait aux palettes d'une ombre se colorant de prusse , de carmin,
de fauve et d' améthyste
La cathédrale, la nuit sourit aux audacieux
Elle éteint les regrets et donne une nouvelle chance aux passants fatigués
J'ai entendu là renaître la jouissance des anges
Doucement, pudiquement, aux faîtes des mâts de misère
Et c'était fête secrète au choeur en convalescence
Je jure que cela est véridique
D'invisibles caresses en mon corps en témoignent encore
Je retournerai chaque fois en ces lieux de mémoire
J'y assouvirai le manque et l'absence
Il est des songes de cathédrales qui pallient l'indifférence des couches
...
Mystère des mondes des anges ...
RépondreSupprimerla cathédrale, ces murailles de mer verticale... Bises
RépondreSupprimerJe suis rentrée avec toi dans cette cathédrale et nous avons écouté, à la lumière des cierges, le chant des océans. C'était peut être en rêve, Kaïkan, mais ce fut un bon moment de Vie.
RépondreSupprimerj'aime ces songes de cathédrale ....
RépondreSupprimerJ'entends un requiem et ma nuit s'illumine...
RépondreSupprimerune pensée de lumière en cette nuit bien humide pour toi ma Kaïkan
quel plaisir de te lire...
RépondreSupprimerbesos
tilk