Qui n'avaient garde ni mesure et nous laissaient hommes de paille
En l'an de de paille sur leur erre
Ah oui, de très grands vents sur toutes faces de vivants
Flairant la pourpre, le cilice
Flairant l'ivoire et le tesson
Flairant le monde entier des choses
Et d'éventer l'usure et la sécheresse au coeur des hommes investis
Voici qu'ils produisaient ce goût de paille et d'aromates sur toutes places de nos villes
Comme au soulèvement des grandes dalles publiques
Et le coeur nous levait
Aux bouches mortes des Offices
Et le Dieu refluait des ouvrages de l'esprit"
Vents, Saint-John Perse
15 petites calligraphies sont nées de cet extrait de Saint-John Perse
...
15 petites calligraphies à se donner doucement au monde
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j'aime bcp Perse et tes créations aussi ..bcp même
RépondreSupprimerbesos
tilk
.....car tout un siècle s'ébruitait dans la sécheresse de sa paille, parmi d'étranges désinences : à bout de cosses, de siliques, à bout de choses frémissantes,
RépondreSupprimeret superbes sont vos calligraphies Kaïkan
"Point de retour possible
RépondreSupprimerOser et poser , découvrir , se laisser surprendre et accueillir ..."
je partage et j'accueille
merci et respect
Dans ton laboratoire atelier, aspirée et inspirée par le grand souffle de Saint John Perse, tu élabores ton oeuvre, comme le faisaient les alchimistes de leur Or. Ton chemin est beau amie.
RépondreSupprimerJe suis un fervent lecteur de Perse
RépondreSupprimeret découvre tes "ouvrages de l'esprit" qu'il t'a inspiré. Magnifique.