il poussa l'alambic aux vapeurs apaisées.
Il savait maintenant ce qui manquait encore
pour qu'y naisse l'objet sublime.
Il lui fallait du temps, du temps - des millénaires
pour lui et la cornue qui bouillonnait;
dans le cerveau des astres
et dans la conscience à tout le moins la mer.
La chose inouïe qu'il avait désirée,
il la lâcha cette nuit-là.
Elle revint à Dieu et à son antique mesure.
Mais lui, balbutiant comme un ivrogne,
penché sur la case secrète, il convoitait
la parcelle d'or qui lui revenait."
L'alchimiste, Rainer Maria Rilke
Il était temps que "millénaire" retrouve "sa place" au coeur des petits de la femme et de l'homme.
RépondreSupprimerJamais les "traces" ne disent "qui nous sommes" , simplement, peut-être, la fugacité d'un "passé".
Elles ne disent rien de ce qui advient.
Seule l'inconséquence conduit souvent à prendre ce qui est dit de "demain" pour ce qu'il devrait être.
Et c'est bien qu'il en soit ainsi.
Kaikan, j'aime beaucoup ton travail, ta peinture, ton écriture et tes dessins. Je suis heureuse. Puis je faire un lien avec ton blog?
RépondreSupprimerSerais tu intéressée par un échange avec des artistes parisiens? Si oui, fais tu partie d'une association ou d'un groupe (2O-30 artistes) qui accepterait cette aventure? C'est à dire qu'il y aurait également un retour en Belgique?
Si tu veux, tu peux me répondre directement à polskapolska@free.fr
J'aime vraiment ton energie....
Tout ceci est d'or !... et éveil.
RépondreSupprimerMerci.
faby.
"je cherche l'OR du temps"... le trésor oublié que l'on boit à l'âme du monde... "je cherche l'OR du pemps"... tout cela est si beau ma Kaïkan... j'entends le murmure de la lumière... de ta lumière...
RépondreSupprimerDouces pensées vvers toi
convoiter...désirer...vouloir...voilà la vraie vie
RépondreSupprimerbesos
tilk
L'or du temps
RépondreSupprimerà portée de chacun
sous les yeux
dans la main
il suffit de cueillir
sans chercher
Confrontation alchimique
RépondreSupprimerDepuis des temps immémoriaux, il est en quête
Dans l'alambic, les vapeurs lui envoient des douleurs cupriques
C'est ici et maintenant, qu'il se distille dans la cornue
Là où il trouve, il cherche le sublime
Le temps était trop long et sans mesure
Dans son cœur l'amertume mêlée à ses espérances frissonne
Les astres signalent une sente nocturne
et le porte là où les embruns moussent les âmes
Ce qui appartient à dieu retourne à dieu
Dans la confrontation mais sans boisseau pour mesure
Les vérités idylliques ont de communes distances
Cloitrées, elles aussi dans les cases secrètes d'un columbarium
L'or brille, ancre son aile et le porte dans la lumière