dimanche 28 septembre 2014
De l'ombre pour les éléphants ...
Je suis allée au Marché aux puces ...
Et je ne t'ai pas trouvé, Mon Amour ...
C'était un très grand chant
Chant de mémoire et de trouble
Je suis allée le coeur battant
Le pas songeur
Et les mots oscillants
Ah, de telles déambulation à l'inévitable d'une matinée d'automne
Je suis allée
Glissant aux allées de vestiges d'un passé qui m'était inconnu
Je suis allée
L'âme ouverte
Les mains explorant
Me suis invitée aux fossiles dégagés
L'homme m'a dit ces traces libérées de leur gangue
Il m'a dit les lieux, sa vie, ses peurs, ses proches
Il n'avait qu'un bras et cela m'a émue de le savoir
Creusant le ciel du seul bras valide
Je suis allé au sein des dépôts exposés
Me suis arrêtée à l'étrange
J'y ai caressé l'objet, lourd
Riche de matière, délicat de nuances
D'ocre, de sable et d'ambré
Etait-il d'argile, de cuisson, oeuvre humaine ?
J'ai rêvé de sculpture, de métamorphose, de dessin, de recherches
M'appelait une molaire d'éléphant
Je me suis arrêtée
Au temps fracturé d'un caisson vide d'horloge
Fenêtre brisée
D'une élégance rare
J'ai dit mon émoi
L'invitation en poésie
Là, ailleurs
Tournoyait l'éclat doré d'une ombrelle déchirée
L'homme m'a dit sa danse
Sa délicatesse,
Son envie de tournoyer
Je me suis nourrie
Bras chargés de pans de vie
L'âme touchée de ces témoignages partagés
J'ai osé ces allées vibrantes et vivantes
Y ai croisé de l'ombre pour les éléphants
Je te cherche encore, Mon Amour
...
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Chercher dans la lumière du passé à venir
RépondreSupprimerMon coeur avec toi chère Kaïkan
C'est très beau et cela me redonne du courage pour me remettre à écrire sur le blog. Je t'embrasse.
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