Quand la lumière se met à danser à l'aube des silences du quotidien
S'anime à l'âme vigilante un univers insoupçonné
La proue orpheline rêve d' horizons océaniques
Le saule tortueux agite ses bras amaigris et improvise des épousailles d'éol
J'ouvre alors les portes à l'imaginaire et rejoins ma patrie d'algues et d'écume
Je ne suis plus là parce que je suis ailleurs
En ces infinis d'ombre et de clarté
Me laisse caresser par des mains diaphanes
Enivrer par des embruns salins
Et j'ose, en noces indicibles
Le passage du seuil vers cet au-delà que seuls côtoient les âmes ébranlées
Une aile de séraphin en guise d'étole
Un soupçon d'ambre en guise de parfum
Vers la musique des sphères que seules perçoivent les âmes fatiguées
Je m'offre alors à ces danses nuptiales et endors mes tourments aux bras du Passeur
...
Magnifique cette danse, d'autant plus que dans ce mouvement de jeu d'ombre et lumière je vois un buste ni homme ni femme , un buste qui se meut et qui m'émeut...
RépondreSupprimerc'est très beau
une pensée lumineuse pour toi ma Kaïkan