Aspirer
Aspirer à ...
Aspiration
Alors je suis allée au bois et j'ai ramené la Mer à la maison
...
" Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.
Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.
Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.
Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.
Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.
Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens. "
Pablo Neruda
Hey ! merci Kaïkan.
RépondreSupprimerfabienne
Doux baisers vers toi...
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=K0gGcNLQoIo
Une pensée au rerour sur les blogs;
RépondreSupprimerj'ai réussi a trouver des enregistrement de Neruda ou il fait la lecture de ses poèmes...
RépondreSupprimerj'en avais les larmes aux yeux et je me suis dit..la beaté existe
besos
tilk
Que deviens tu, tu me manques ...
RépondreSupprimerJe suis là, Mon Ariaga ;-))
RépondreSupprimerJ'alimente le blog très bientôt ;-))
Ah... que ton univers est riche, toujours, et prolifique ! Nous ramenons toutes les deux des trésors glanés dans les vagues et sur les côtes sauvages.
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