Oracle de l’abîme
En ces temps déambulatoires
J’irai de par les vastes étendues
Sourirai aux arcanes de chaînes
M’enivrerai au sextant de ton corps assoupi
J’irai fébrile aux orbes d’un astre éteint
Déchirerai de dents d’enfant l’acier des héritages imposés
Tu me diras, passant, la moisson des semences perdues
Je sourirai en silence et te chanterai la mélodie distillée du Passeur
Je m’improviserai acrobate de lambeaux de rouille
Déroulerai mes hanches aux arcs de cercles troublés
Troubles et troublants
Derviche tourneur au féminin
La transe du temps nourrira alors la démence des sages
J’égrainerai les secondes à la ronde
M’écroulerai désaxée aux lits de hasard
Enfant femme à tes songes fatigués
Comme je me sens soeur toujours en tes pages.
RépondreSupprimerBelles pensées vers toi chère Kaïkan
Comme d'habitude je reste muette devant tes mots avec lesquels je me sens tellement en résonance. Et puis le blog est tellement beau, j'ai envie de m'y perdre ...
RépondreSupprimertrès beau texte...
RépondreSupprimerbesos
tilk
j'espère te voir à haine st paul le 7 8
Si jolie danse des cercles où l'on a envie de se perdre à son tour... "Danse des planêtes" offertes à nous tous et toutes, descendants spirituels de Mewlâna...
RépondreSupprimer" Je m’improviserai acrobate de lambeaux de rouille
Déroulerai mes hanches aux arcs de cercles troublés
Troubles et troublants
Derviche tourneur au féminin
(...)
J’égrainerai les secondes à la ronde
M’écroulerai désaxée aux lits de hasard
Enfant femme à tes songes fatigués "
Le dernier vers est poignant : ce que nous ressentons parfois de la "fatigue des songes" - les nôtres - s'y trouve si puissamment chanté...
Bravo pour cette géométrie secrète de ton poème, Kaïkan, belle semaine à toi et Amitiés...
Une pensée ...
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