Tu es venu sur la pointe des pieds, porteur de mélodies et d'azur ,,,
Doucement, poussières cobalt d'infini se sont mélées aux effluves déposées ,,,
Danse sensuelle d'indigo aux parois des espoirs endormis ,,,
Eveil dense aux frontières d'un cobalt assoupi ,,,
Les paupières peu à peu se décillent des prisons d'hypothétiques ,,,
Et depuis cet espace temps révélé, je vole à nouveau toutes ailes déployées ,,,
J'ose à nouveau l'envergure des destinées inconnues ,,,
La voix endormie des aèdes muselés émerge peu à peu ,,,
Et j'ose à nouveau les chants d'audace épanouie ,,,
Je m'élève lentement aux cieux des possibles incarnés ,,,
Je, Tu , Nous ,,,
Vols de concert aux bras - ténèbres des nuits redécouvertes ,,,
Mélodies déposées aux pieds de cathédrale ,,,
La cité depuis sourit au souvenir de nos déambulations enlacées ,,,
Tu es venu doucement sur la pointe des pieds ,,,
Tes mélopées gestations en promesses de tableaux subtils ,,,
Je, Tu, Nous ,,,
Esquisses dialogues des réciprocités créatrices ,,,
Complémentarités divulguées aux présences d'essences intimes ,,,
Et je vole mon Amour en chants libérés ,,,
Tu es venu doucement sur la pointe des pieds ,,,
Petit poucet aux ponctuations multiples ,,,
Points de suspension à l'ouverture dévoilée, points d'exclamation aux simples des secondes ,,, points de résonnance aux caresses en effeurement ,,,
Points de rêves qui se disent en expansion ,,,
Le point d'interrogation se retourne et sourit aux certitudes ,,,
Les mélodies disent la pleine acceptation de toutes nos facettes ,,,
Et j'ose croire enfin à cet Amour rêvé ,,,
Trésor enfoui à l'intimité des petites filles idéalistes ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et depuis nos premiers échanges, je sais que je t'attendais ,,,
Nous nous sommes reconnus avant même de nous voir ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et tu m'emplis d'un bonheur inespéré ,,,
Tu es venu sur la pointe des pieds et ne t'es pas enfui ,,,
Je t'aime en ta belle présence, je t'aime pour cette tendresse partagée, je t'aime en cette mélancolie délicate qui habite tes notes de musiques , je t'aime pour la délicatesse de ton être ,,,
Le Kaïkan continue sa route en complicité de voiles déployées ,,,
Il est aux cieux des promesses qui osent le Nous ,,,
Je t'aime en densité et dépose ici cette missive azurée ,,,
Heureuse d'accéder à tes couleurs et tes mots... ce texte est magnifique ... et je l'ai entendu avec la voix de Ferré dans les amants tristes... j'ai voulu te joindre la vidéo mais ta fenêtre de commentaires n'accepte pas le "copier coller"
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merci Kaikan pour ton amitié
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RépondreSupprimerCes phrases emportent, telles les vagues bleues, des galets anthropomorphes qu'elles confient aux falaises devenues d'immenses temples lithiques. Le temps se joue dans l'impassible et l'organique devenu minéral. Il convient de la quantité de grains de sable nécessaire à l'union de la pierre restée trop longtemps fragmentée, dissociée, abandonnée au souffle d'Antifer.
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